Pourquoi l’IKIGAÏ n’est PAS une METHODE ?

Pourquoi l’IKIGAÏ n’est PAS une MÉTHODE ?

ikigai au japon

On ne compte plus le nombre de livres sur l’ikigaï. Pourtant l’approche est souvent un poil à côté de la plaque … Résultat le nombre de frustrés augmente !

L’ikigaï cette philosophie de vie japonaise

Nombreux sont les adeptes de l’ikigaï … Et pour cause cette philosophie de vie qui nous vient tout droit de l’île d’Okinawa a de quoi séduire chaque personne en quête de sens.
Si on s’intéresse à la traduction du mot « ikigaï » cela signifie « raison de vivre » ou « raison d’être ».
Il est question de se (re)connecter à une joie de vivre profonde, ancrée dans le sentiment de contribuer à son niveau au monde.

Comme la notion de mission de vie, l’ikigaï vient nous rappeler notre responsabilité en tant qu’être humain évoluant dans ce monde.

Et clairement elle ne se limite pas à payer des factures, rembourser un crédit et tenir bon jusqu’à la retraite pour espérer vivre notre vraie vie demain.

L’ikigaï nous invite à trouver le point d’équilibre entre les différentes sphères qui contribuent à l’épanouissement de notre être, en entier.

Pas seulement une part de nous au détriment d’une autre. En cela, il s’agit bien d’une voie vers la complétude au service du monde.

Réconcilier (enfin) conscience et matière

Ce que j’apprécie tout particulièrement dans l’ikigaï c’est que cette philosophie de vie nous propose explicitement de concilier conscience et matière.

Quel cadeau à l’heure où nos sociétés dites « modernes » sur-valorisent la matière en la vidant de son essence. Ce qui importe le plus devient l’accumulation matérielle, l’action poussée à son extrême (mais au service de quoi ?), la culture de la performance à outrance.

Cette recette que l’on connait bien, c’est celle qui amène la France a faire partie des plus gros consommateurs d’anxiolytique et d’antidépresseur au monde. Selon une enquête de la fondation Aesio, 88% des français déclarent avoir déjà eu un sentiment de souffrance psychique au cours de sa vie.

La souffrance psychique est presque devenue banale, pour autant elle s’exprime sous des formes diverses qui traduisent des réalités différentes (états dépressifs, bouffées délirantes aigües, burn-out, …).

On peut alors aisément comprendre que de plus en plus de personnes ne se retrouvent plus dans ce modèle de société. Que ces personnes sentent que quelque chose ne tourne pas rond. Et elles ont raison ! Les symptômes parlent d’eux-mêmes, nos sociétés sont profondément malades.

Mais comme souvent lorsqu’on rejette quelque chose, on a tendance à faire l’extrême inverse.

Et cela passe pour certains par une sur-valorisation du subtil au détriment de ce qui pourrait lui donner forme : la matière. Souvent en manque d’ancrage ou dans la fuite spirituelle, ces personnes cherchent par tous les moyens (conscient ou inconscient) à exprimer un refus d’incarnation.

Or je le répète, nous sommes bien des êtres incarnés. L’idée n’est donc ni d’idolâtrer la matière, ni de la rejeter, mais bien de la mettre au service de la vibration de notre être.

C’est cela que j’appelle réconcilier la conscience et la matière. Cette voie nous invite alors à concrétiser ce qui nous fait vibrer à l’intérieur.

Existe-t-il une méthode pour cela ?

L’ikigaï est en réalité une voie de sagesse qui amène à poser un regard différent sur la vie et sur nos actions. Je dois le dire LA méthode ikigaï n’existe pas. Tout comme il n’existe pas LA méthode bonheur qu’il suffirait d’appliquer à lettre pour obtenir le résultat escompté.

En revanche il y a des conditions qui favorisent l’introspection, le changement de posture, le changement de croyance. Tout ceci contribue grandement à cheminer en mode ikigaï. Car oui il s’agit avant tout d’un chemin.

Mais bien souvent seul face à l’un des nombreux ouvrages sur l’ikigaï, on se sent un peu démunis. L’idée nous plait, elle nous appelle même. Les semaines passent et on commence à avoir l’impression de stagner.

Qu’est-ce qui explique cela ? Justement le fait d’avoir pris l’ikigaï pour une méthode. Les pages défilent et on peut se rendre compte à quel point ça cogite à l’intérieur. Aïe, aïe, aïe …

Le mental n’est pas notre ennemi, il nous est très utile au quotidien mais encore une fois il est sur-exploité, sur-valorisé. Au détriment de notre intuition et de l’intelligence émotionnelle. 

Voici une clef majeure (et non pas une méthode) pour fluidifier et accélérer le cheminement vers son ikigaï. L’intuition et l’émotionnel pour la vision, le mental pour la structure. Les deux coopèrent ainsi main dans la main. Le mental au service de notre être profond (et pas l’inverse, merci). 

Le chemin n’est pas forcément linéaire, et ce n’est pas très grave. On est là à tes côtés pour t’aider à sentir quelle est la voie qui t’appelle vraiment et te permettre de te mettre en marche sereinement, un pas après l’autre.

 

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